Shell of Tennessee
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John Drash
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Date d'inscription : 02/10/2022

L'histoire du Shell  Empty L'histoire du Shell

Mar 11 Oct 2022 - 22:05

L'Histoire du Shell






  • Sa création



Le nom (« coquillage » en anglais) et le logotype de Shell sont étroitement liés aux origines de la compagnie « Shell Transport and Trading Company », fondée à Londres en 1833 par le père de Marcus Samuel, à l'origine une société d'import-export baptisée « M. Samuel & Co. » : elle importait en effet des antiquités, des bibelots dont des coquillages orientaux destinés à fabriquer de petites boîtes décoratives, en vogue à l'époque victorienne. Quand Marcus Samuel (père) meurt10 en 1870, ses fils Marcus Samuel (fils) et Sam (en), encore adolescents, sont appelés à prendre la succession. Le commerce entre la Grande-Bretagne, le Japon et l'Extrême-Orient poursuit son développement ; ainsi les deux frères fondent chacun une société dans laquelle ils s'associent mutuellement ; la société de Marcus s'appelle naturellement « Marcus Samuel & Co. »10, son siège est à Londres ; celle de Sam s'appelle selon le même principe « Samuel Samuel & Co. » et son siège est au Japon. Ils exportent des machines, des tissus, des outils tous fabriqués en Grande-Bretagne, pays à l'origine de l'industrialisation, et importent vers le Moyen-Orient et l'Europe des matières premières ou des aliments « exotiques » : du riz, de la soie, de la porcelaine, des ustensiles en cuivre ; ils importent aussi à Londres, en provenance du monde entier, du sucre, de la farine, du blé10.


Probablement victime de son surmenage, Kessler meurt brutalement fin 1900 à Naples, lors d'un voyage de retour d'Indonésie. Deterding prend sa succession.

« Shell Transport » et « Royal Dutch » sont ainsi en concurrence dans la zone indonésienne.

Pour lutter contre leur concurrent commun américain — la Standard Oil — et après de longs pourparlers et une première tentative, toujours par l'entremise de Frederick Lane, les deux sociétés — la britannique Shell Transport and Trading Company et la néerlandaise Royal Dutch Petroleum Company — décident de fusionner leurs activitése en 1907 pour former le groupe « Royal Dutch / Shell », dont le nom commercial est « Shell »10. Les lois de l'époque ne goûtant guère le concept d'entités transnationales, les deux compagnies gardent leurs deux identités distinctes : les actions « Royal Dutch » sont cotées à la bourse d'Amsterdam tandis que celles de « Shell Transport » le sont au London Stock Exchange. Le groupe a la particularité d'avoir son quartier général établi à la fois à Londres et à La Haye.

  • Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale



Immeuble des filiales de Shell en France, construit à Paris entre 1929 et 1932. Les façades de cet imposant immeuble donnent sur la rue de Berri (cette entrée du no 29), la rue Washington (no 40) et partiellement sur la rue d'Artois. Il a été vendu au début des années 1990, dans le cadre d'un déménagement vers un grand immeuble neuf à Rueil-Malmaison.
Le groupe Royal Dutch / Shell se développe régulièrement pendant la 1re moitié du xxe siècle12, notamment grâce à la direction efficace de Henri Deterding, surnommé le « Napoléon du pétrole », ce sur une durée de vingt-neuf ans jusqu'en 1936 — il meurt trois ans plus tard. Néanmoins, Deterding ayant eu en troisièmes noces une épouse soupçonnée de sympathie nazie, ce qui l'influença lui-même ainsi que la crainte du bolchevisme13,14, et le groupe ayant continué à approvisionner l'Allemagne pendant le second conflit mondial, Royal Dutch / Shell décide à l'issue de ce conflit (en 1946) de se doter d'un collège de dirigeants composé de sept directeurs généraux, en lieu et place d'un directeur général unique15,16. Ces dirigeants sont communément appelés les managing directors du groupe. Ils sont présents dans l'un ou l'autre des conseils d'administration des sociétés cotées. Ce mode de direction est censé devoir protéger le groupe d'influences trop personnelles.

Shell a perdu une part significative de ses immobilisations au cours du conflit : une très grande partie de ses installations en Europe de l’Est et en Allemagne, l'accès au pétrole de Roumanie et quatre-vingt-sept navires12 qui avaient été mis à la disposition du gouvernement britannique, lesquels ont été coulés au cours de la bataille de l'Atlantique.


  • Après la Seconde Guerre mondiale



Double pompe Shell française de 1952.
Le groupe Royal Dutch / Shell ne cesse de se développer pendant la seconde moitié du xxe siècle, dans la plupart des pays de la planète, au point de devenir une des premières sociétés mondiales17.

Dans les années 1970, à la suite de la fermeture du canal de Suez, avant les deux crises pétrolières de 1973 et 1978, Shell et la Compagnie nationale de navigation — à l’époque filiale de transport maritime du groupe Elf18 — commandent chacun deux pétroliers géants construits aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire19,18. Ces quatre plus grands pétroliers du monde jamais construits — pour Shell : le Batillus et le Bellamya ; pour Elf : le Prairial et le Pierre Guillaumat — de 550 000 tonnes de port en lourd chacun, sont livrés entre 1976 et 197919. Ces pétroliers se révèlent rapidement « surdimensionnés » et, moins de dix ans après leur mise en service, en 1985 et 1986, Shell démantèle le Batillus et le Bellamya.


  • Les années 2000


Lors de la polémique des années 2000 sur les stock-options, Shell est la première société britannique importante à renoncer à ce mode de rémunération.

En octobre 2004, le groupe dit vouloir se regrouper sous une seule structure dénommée Royal Dutch Shell plc., cotée principalement à la bourse de Londres, mais dont le siège administratif et financier est aux Pays-Bas20. La structure dirigeante de la nouvelle entité a alors repris une structure plus classique21. Les actions de Royal Dutch Shell chutent fortement quand le groupe annonce que ses réserves sont de 4,5 milliards de barils inférieures à celles annoncées précédemment (soit une baisse de 23 %)22.

En avril 2015, Shell annonce le lancement d'une offre d'acquisition sur BG Group pour 47 milliards de livres, payable en partie en actions Shell et en partie en liquidités23,24.

En juillet 2015, Morgan Stanley vend ses activités de commerce (« trading ») de gaz naturel et d'énergie en Europe à Shell, pour un montant indéterminé25. En parallèle, Shell annonce la suppression de 6 500 postes, liée au faible prix du pétrole brut26. Au même moment, Shell vend une participation de 33,2 % dans le raffineur japonais Showa Shell Sekiyu (en) à Idemitsu Kosan pour l'équivalent de 1,4 milliard de dollars27. En octobre 2015, Shell annonce une perte de 6,8 milliards d'euros, soit 7,4 milliards de dollars, pour le troisième trimestre de l’année 2015, liée à des charges de 8,2 milliards de dollars consécutives à l'abandon de certains projets en Alaska et en Alberta28.


En février 2019, Shell annonce l'acquisition de Sonnen, une entreprise allemande de stockage d'énergie solaire au moyen de batteries, dans le but d’augmenter sa présence dans les marchés d’énergies renouvelables, « pariant sur une croissance rapide de la demande d’électricité en raison du développement de l'usage des véhicules électriques et du basculement vers des sources d’énergie plus propres36 ». En août 2019, Shell annonce l'acquisition d’ERM Power, une entreprise de distribution électrique australienne, pour 419 millions de dollars australiens37.


En mars 2022, Shell annonce le retrait de ses activités en Russie, peu après une annonce similaire de BP. Le même jour, Shell annonce l'acquisition d'une participation de 49 % dans WestWind Energy, une entreprise de gestion de parc éolien en Australie


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